La glycine cristallisée attire de plus en plus l’attention de celles et ceux qui cherchent à perdre du poids sans bouleverser leur équilibre. Non, la glycine ne fait pas maigrir directement, aucune étude clinique ne démontre un effet brûle-graisse. En revanche, elle pourrait soutenir certains mécanismes associés à la gestion du poids, comme la qualité du sommeil, la régulation du métabolisme ou encore le bien-être général. C’est cette nuance qui rend la glycine intéressante : elle n’agit pas sur la balance, mais sur le terrain.
- Qu’est-ce que la glycine ?
- Bienfaits de la glycine pour la santé
- Utilisation de la glycine dans la perte de poids
- Formes de glycine disponibles sur le marché
- Précautions et effets secondaires potentiels
Qu’est-ce que la glycine ?
Définition de l’acide aminé
La glycine est le plus petit des acides aminés, ces “briques” qui composent les protéines.
Sa structure simple, un atome d’hydrogène en guise de chaîne latérale, lui confère une souplesse unique : elle s’intègre facilement à d’autres molécules et participe à de nombreux processus biologiques.
On la qualifie de non essentielle, car notre corps sait la fabriquer. Pourtant, plusieurs chercheurs (Meléndez-Hevia et al. 2009) estiment que cette production endogène ne suffit pas à couvrir les besoins quotidiens, notamment pour la synthèse du collagène. Ils évoquent un déficit moyen de 10 g par jour chez un adulte de 70 kg.
Rôle de la glycine dans l’organisme
La glycine joue un rôle central dans de multiples voies métaboliques. Elle entre dans la fabrication de la créatine, du glutathion (un antioxydant majeur), de l’hème (composant de l’hémoglobine) ou encore des sels biliaires. Dans le cerveau, elle agit comme neurotransmetteur : tantôt inhibiteur, tantôt modulateur de certains récepteurs, selon la zone où elle intervient. Cette double facette explique pourquoi elle intéresse à la fois les chercheurs en neurosciences et en métabolisme énergétique.
Relation avec le collagène
Si la glycine intéresse tant les laboratoires, c’est aussi parce qu’elle représente près d’un tiers de la composition du collagène. Ce dernier assure la structure et la résistance des tissus conjonctifs : peau, os, cartilage, tendons. Sans glycine, pas de collagène fonctionnel.
Cela ne signifie pas que la glycine “répare” les tissus, mais qu’elle fournit une matière première essentielle à leur renouvellement, un peu comme si l’on remettait des briques neuves à un maçon déjà à l’œuvre.
Bienfaits de la glycine pour la santé
Amélioration du sommeil
S’il est un effet de la glycine qui fait aujourd’hui quasi-consensus, c’est bien celui sur le sommeil. Plusieurs essais cliniques japonais (Yamadera et al., 2007 ; Bannai et al., 2012) ont observé que la prise de 3 g de glycine avant le coucher pouvait améliorer la qualité du sommeil sans provoquer de somnolence diurne. Les participants rapportaient un endormissement plus rapide et un réveil plus net le matin.
Sur le plan physiologique, la glycine abaisserait légèrement la température corporelle centrale, un signal naturel envoyé au cerveau pour initier le sommeil profond. Elle n’endort pas, mais aiderait le corps à se préparer à dormir, comme si elle baissait la lumière d’une pièce avant d’y installer le calme.
Impact sur le bien-être général
La glycine n’agit pas sur un organe unique : elle oriente l’équilibre général du corps vers une forme de stabilité. Une étude pilote menée chez des adultes âgés (Sekhar et al., 2021) a observé qu’une supplémentation combinant glycine et N-acétylcystéine (formule dite GlyNAC) améliorait la force musculaire, la vitesse de marche et la clarté cognitive.
Les chercheurs ont également constaté une réduction du tour de taille et des marqueurs de stress oxydatif après 24 semaines.
Effets sur l’humeur
La glycine agit également dans le cerveau, où elle module la transmission nerveuse. En se liant à certains récepteurs (notamment NMDA), elle influence la libération de neurotransmetteurs tels que la sérotonine, impliquée dans la régulation de l’humeur et du comportement alimentaire (Matsui et al. 2011).
Autrement dit, la glycine pourrait soutenir le moral et l’équilibre émotionnel, sans effet stimulant ni sédatif.
Propriétés anti-inflammatoires
Enfin, plusieurs études précliniques suggèrent que la glycine pourrait atténuer certains processus inflammatoires. Dans des modèles expérimentaux (Zhong et al., 2017 ; Wang et al., 2018), elle a montré une capacité à moduler la réponse immunitaire.
Notre glycine cristallisée a une pureté garantie supérieure à 99.9%. Avec 100% de glycine par portion elle viendra couvrir facilement vos besoins.
Utilisation de la glycine dans la perte de poids
Mécanisme d’action de la glycine pour le contrôle du poids
Si la glycine ne “fait pas maigrir” au sens strict, plusieurs mécanismes biologiques étudiés la placent au cœur du métabolisme énergétique. Chez les personnes en situation d’obésité, les chercheurs ont observé une diminution marquée des taux plasmatiques de glycine (Díaz-Flores et al., 2013).
Cette carence serait liée à une perturbation du métabolisme des acides aminés, en particulier à une mauvaise utilisation des acides aminés à chaîne ramifiée (leucine, isoleucine, valine), très présents dans l’alimentation moderne.
La glycine interviendrait aussi comme précurseur du glutathion, un antioxydant majeur impliqué dans la détoxification et la régulation du stress oxydatif (Sekhar et al., Diabetes Care, 2011). Ce stress oxydatif, souvent élevé dans les états d’inflammation chronique associés au surpoids, est un facteur clé de la résistance à l’insuline. En réduisant cette inflammation de bas grade, la glycine pourrait aider indirectement à stabiliser la glycémie et la sensibilité à l’insuline, deux paramètres centraux de la gestion du poids.
Certaines études animales ont également montré que la glycine modifiait la composition du tissu adipeux. Dans un modèle murin, elle favorisait une meilleure activité mitochondriale et limitait l’accumulation de graisses dans le foie (Zhong et al., 2017).
Ces données ne permettent pas de conclure à un effet “brûle-graisse”, mais elles soutiennent l’idée d’une meilleure efficacité métabolique.
Formes de glycine disponibles sur le marché
Glycine en poudre : efficacité et utilisation
La glycine cristallisée en poudre reste la forme la plus pure et la plus utilisée.
Visuellement, elle ressemble à du sucre blanc fin, au goût légèrement sucré et sans arrière-goût amer. Cette présentation a un avantage : elle permet un dosage précis et flexible, idéal pour adapter la quantité selon les besoins (sommeil, récupération, équilibre métabolique).
Gélules de glycine : avantages et inconvénients
Les gélules de glycine offrent une alternative pratique pour ceux qui préfèrent éviter la préparation en poudre. Leur intérêt principal réside dans la facilité d’emploi : elles se transportent facilement et éliminent le goût sucré naturel de la glycine. Cependant, pour atteindre la dose efficace de 3 g, il faut généralement avaler 4 à 6 gélules, ce qui limite l’aspect pratique au quotidien.
Critères de qualité à considérer
Tous les produits ne se valent pas. Pour garantir la sécurité et l’efficacité, il est essentiel de vérifier :
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La pureté : une bonne glycine doit afficher ≥ 99 % de pureté, avec un certificat d’analyse (COA) à jour.
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L’origine : privilégier les procédés de purification à l’eau sur charbon actif, sans solvants chimiques.
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L’absence d’additifs : la glycine doit être 100 % pure, sans arômes, sucres ajoutés ni excipients.
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Les certifications : un label GMP, ISO ou vegan garantit le respect de standards stricts de fabrication.
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La traçabilité : la mention de l’origine (Europe, Japon, États-Unis) et du mode de production (synthèse ou fermentation) est un signe de transparence.
Chez greenwhey, on propose une glycine cristallisée purifiée à plus de 99,9 %, obtenue par cristallisation à l’eau sur charbon actif, sans gluten ni OGM, un gage de qualité pharmaceutique.
Précautions et effets secondaires potentiels
Risques de la supplémentation en glycine
La tolérance de la glycine est excellente : même à fortes doses, elle n’a montré aucun effet indésirable majeur dans les essais cliniques.
Les rares inconforts rapportés (nausées légères, inconfort digestif) surviennent surtout lorsque la glycine est ingérée à jeun ou à dose trop élevée dès le départ. Commencer progressivement permet d’éviter ce type d’effet.
Public cible : qui peut prendre de la glycine ?
La glycine peut convenir à un large public, en particulier :
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Les personnes en déficit de sommeil ou soumises à un stress chronique ;
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Les sportifs, pour soutenir la récupération musculaire et la synthèse du collagène ;
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Les adultes en rééquilibrage alimentaire, notamment en cas de sensibilité à l’insuline ou de fatigue métabolique ;
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Les personnes âgées, dont la synthèse endogène de glycine diminue naturellement avec l’âge.
Dans le cadre d’une démarche de perte de poids, elle peut accompagner une routine de sommeil et de récupération, sans se substituer à une hygiène alimentaire équilibrée.
Groupes à risque
Certaines situations nécessitent prudence :
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Insuffisance rénale sévère : la glycine étant métabolisée par le foie et les reins, il est préférable de consulter un professionnel de santé avant toute supplémentation.
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Grossesse et allaitement : faute de données cliniques suffisantes, la prudence reste de mise.
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Troubles métaboliques rares : la hyperglycinémie non cétosique, une maladie génétique très rare, contre-indique toute supplémentation.
Interactions avec d’autres suppléments
La glycine interagit peu avec d’autres nutriments, mais certaines associations méritent mention :
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Avec la N-acétylcystéine (NAC) : la combinaison GlyNAC a montré des effets synergiques sur le glutathion et la sensibilité à l’insuline (Sekhar et al., Aging, 2021).
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Avec le collagène : elle renforce l’apport global en acides aminés structuraux, sans risque de redondance excessive.
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Avec la créatine : une complémentation conjointe peut soutenir la synthèse endogène, à condition d’éviter les excès cumulés.
- Avec les BCAA : la glycine pourrait équilibrer les effets métaboliques des acides aminés à chaîne ramifiée, souvent trop présents dans l’alimentation des sportifs.
- Bannai, M., Kawai, N., Ono, K., Nakahara, K., & Murakami, N. (2012). The effects of glycine on subjective daytime performance in partially sleep-restricted healthy volunteers. Frontiers in Neurology, 3, 61. https://doi.org/10.3389/fneur.2012.00061
- de Paz-Lugo, P., Meléndez-Hevia, E., Cárdenas, M. L., & Cornish-Bowden, A. (2018). Glycine increases mRNA translation yield in cells expressing the mutant mitochondrial tmRNA from the human 3243 A>G mutation. Amino Acids, 50(8), 1047–1057. https://doi.org/10.1007/s00726-018-2595-4
- Díaz-Flores, M., López, A. L., Torres, M. J., Casanueva, F. F., & et al. (2013). Circulating levels of amino acids are not predictive of the metabolic syndrome: A cross-sectional study in a community-based cohort. Canadian Journal of Physiology and Pharmacology, 91(12), 1077–1083. https://doi.org/10.1139/cjpp-2013-0256
- Matsui, T., Ohnishi, M., Kelley, K. W., Úbeda, F., Nagao, F., Kawanaka, K., & Koyama, K. (2011). Oral administration of glycine increases extracellular serotonin but not dopamine in the prefrontal cortex of rats. Journal of Neurochemistry, 116(4), 752–761. https://doi.org/10.1111/j.1471-4159.2011.07187.x
- Sekhar, R. V., Kraley, A., Combs, G. F., & et al. (2021). Glycine and N-acetylcysteine (GlyNAC) supplementation in older adults improves glutathione deficiency, oxidative stress, mitochondrial dysfunction, inflammation, insulin resistance, endothelial dysfunction, genotoxicity, muscle strength, and cognition: Results of a pilot clinical trial. Clinical and Translational Medicine, 11(3), e372. https://doi.org/10.1002/ctm2.21
- Sekhar, R. V., McKay, S. V., Simeone, A. M., Oskar, S., Perazzo, J. C., Almodovar, S., Gropper, S. S., & Radhakrishnan, R. (2011). Glutathione synthesis is diminished in patients with uncontrolled diabetes and restored by dietary supplementation with cysteine and glycine. Diabetes Care, 34(1), 162–167. https://doi.org/10.2337/dc10-0806
- Wang, Y., Branicky, R., Noös, A., Hekimi, S., & et al. (2018). Glycine metabolism and its alterations in obesity and metabolic diseases. Free Radical Biology and Medicine, 124, 71–80. https://doi.org/10.1016/j.freeradbiomed.2018.06.013
- Yamadera, W., Inagawa, M., Chiba, S., Bannai, M., Takahashi, M., & Koyama, K. (2007). Glycine ingestion improves subjective sleep quality in human volunteers, correlating with polysomnographic changes. Sleep and Biological Rhythms, 5(2), 126–131. https://doi.org/10.1111/j.1479-8425.2007.00262.x
- Zhong, Z., Wheeler, M. D., Li, X., Froh, M., Schemmer, P., Yin, M., Bunzendaul, H., Bradford, B., & Lemasters, J. J. (2017). L-Glycine: A novel antiinflammatory, immunomodulatory, and cytoprotective agent. Oxidative Medicine and Cellular Longevity, 2017, 1716702. https://doi.org/10.1155/2017/1716702








































