Attraper chaque rhume qui passe, avoir la peau qui cicatrise lentement ou tomber malade dès qu’on est fatigué… Derrière ces signaux se cache parfois une chose simple : un manque de zinc. Car le zinc contribue au fonctionnement normal du système immunitaire. Sans lui, nos cellules de défense perdent de leur efficacité. Avec lui, elles fonctionnent comme prévu : un bouclier qui se met en place au quotidien.
- L’importance du zinc pour le système immunitaire
- Bienfaits du zinc pour la santé
- Conséquences d’une carence en zinc
- Sources alimentaires de zinc
- Utilisation et précautions
L’importance du zinc pour le système immunitaire
Si l’on compare le système immunitaire à une armée, le zinc agit comme un chef d’état-major. Il ne monte pas au front lui-même, mais sans ses ordres, les troupes s’organisent mal.
Les études montrent qu’une carence en zinc affaiblit à la fois l’immunité innée et l’immunité adaptative.
Résultat : plus d’infections, plus de temps pour s’en remettre, parfois une réponse vaccinale moins efficace.
Rôle des cellules immunitaires
Le zinc est indispensable à la maturation des lymphocytes T, ces cellules qui coordonnent les autres. Quand il vient à manquer, on observe une baisse de leur nombre et de leur activité. Les cellules B, qui produisent les anticorps, en souffrent également : la production d’anticorps diminue.
Enfin, les cellules tueuses naturelles et les macrophages, chargés d’éliminer les intrus, sont moins performants.
Sans assez de zinc, les soldats sont présents, mais mal armés.
Interaction avec d’autres nutriments
Le zinc n’agit pas seul. Il interagit avec d’autres nutriments, parfois en synergie, parfois en compétition.
- Le fer, par exemple, peut réduire son absorption s’il est pris en même temps.
- À l’inverse, un excès de zinc peut entraîner une carence en cuivre : d’où l’importance de ne pas dépasser les doses.
- Les phytates, présents dans certaines céréales ou légumineuses, bloquent partiellement son assimilation.
C’est un peu comme un rond-point aux heures de pointe : plus il y a de minéraux à passer, plus ça bouchonne.
Zinc et maladies
Quand les apports sont insuffisants, les infections trouvent plus facilement leur chemin. Des études suggèrent que le zinc pourrait réduire la durée des rhumes s’il est pris très tôt, mais les résultats varient selon les formes utilisées et les doses. (Hemilä & Chalker, 2015)
D’autres travaux de laboratoire montrent qu’il inhibe certaines étapes de la réplication virale, mais ces observations doivent être replacées dans un contexte clinique beaucoup plus complexe.
Ce que l’on sait avec certitude : corriger une carence améliore la résistance aux infections.
Bienfaits du zinc pour la santé
L’intérêt du zinc ne s’arrête pas à l’immunité. Les autorités européennes reconnaissent qu’il contribue aussi au maintien d’une peau, de cheveux et d’ongles normaux, à la division cellulaire, au métabolisme des macronutriments ou encore à la protection des cellules contre le stress oxydatif.
Peau, cheveux et ongles
Le zinc est souvent surnommé le minéral de la peau. En cas de carence, la cicatrisation ralentit, la peau devient plus fragile et les cheveux tombent plus facilement. Les ongles, eux, se strient ou se cassent.
Des essais cliniques ont montré que des apports adéquats pouvaient améliorer des peaux à tendance acnéique ou favoriser la cicatrisation, mais ces effets dépendent toujours du statut initial de la personne. (Sharquie, 2008 ; Lansdown, 2007).

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Conséquences d’une carence en zinc
Le zinc est un minéral discret, mais quand il vient à manquer, les effets se voient vite. Une carence, même modérée, entraîne une cascade de perturbations : la peau se fragilise, l’immunité vacille, la croissance ralentit chez l’enfant. C’est un peu comme retirer des boulons à une charpente : l’ensemble tient encore, mais chaque choc la fragilise un peu plus.
Signes et symptômes
Les signes les plus fréquents apparaissent là où le zinc joue un rôle de premier plan.
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Côté peau, on observe des dermatites localisées ou des lésions qui ressemblent à du psoriasis.
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Au niveau des cheveux, la perte peut devenir diffuse, parfois brutale.
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Les ongles, eux, se déforment, deviennent cassants ou striés.
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Sur le plan digestif, des épisodes de diarrhées et une perte d’appétit peuvent survenir.
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L’humeur et la cognition ne sont pas épargnées : irritabilité, troubles de concentration, mémoire qui flanche.
- Enfin, une plus grande sensibilité aux infections complète ce tableau.
Tous ces symptômes ne sont pas spécifiques, mais leur regroupement, surtout dans un contexte de régime carencé ou de maladie chronique, doit alerter (Prasad, 2013 ; Rink, 2000).
Risques pour des groupes spécifiques
Certaines personnes se retrouvent en première ligne face au déficit :
- Les femmes enceintes et allaitantes, dont les besoins augmentent pour soutenir la croissance du fœtus ou la production de lait.
- Les nourrissons prématurés, qui naissent avec des réserves limitées.
- Les enfants en pleine croissance, particulièrement entre 6 et 23 mois.
- Les seniors, chez qui l’absorption intestinale diminue avec l’âge.
- Les personnes végétariennes ou véganes, car le zinc d’origine végétale est moins bien absorbé à cause des phytates.
Dans ces cas, l’alimentation seule ne suffit pas toujours, et la vigilance sur l’apport devient cruciale.
Impact sur le système immunitaire
Quand l’apport en zinc chute, c’est le système immunitaire qui trinque en premier. On observe une diminution des lymphocytes T, en particulier des T helper qui orchestrent la réponse.
Les anticorps sont produits en moindre quantité, les macrophages et neutrophiles perdent en efficacité, et l’activité des cellules tueuses naturelles recule. Autrement dit, la défense de première ligne comme la mémoire immune se trouvent affaiblies.
Sources alimentaires de zinc
Le zinc n’est pas produit par notre organisme : il faut donc l’apporter chaque jour par l’alimentation ou, dans certains cas, par des compléments. C’est un peu comme remplir le réservoir d’une voiture : si l’on oublie trop souvent, le moteur finit par caler.
Aliments riches en zinc
Viandes et produits animaux
Les produits d’origine animale restent les meilleures sources de zinc, avec une biodisponibilité élevée. Les huîtres en sont l’exemple le plus spectaculaire : elles affichent des teneurs record, autour de 90 mg pour 100 g.
La viande rouge, le foie de bœuf, l’agneau ou encore certains crustacés comme le crabe royal en fournissent aussi des quantités intéressantes.
Ces aliments apportent du zinc bien absorbé, car il n’est pas piégé par des inhibiteurs comme les phytates.
Aliments d’origine végétale
Le zinc végétal existe, mais il est plus difficilement assimilé. Les légumineuses, céréales complètes, graines de sésame ou lentilles en contiennent, mais leur richesse en phytates limite l’absorption.
C’est un peu comme si une partie du zinc restait « enfermée » et indisponible. Cela explique pourquoi les personnes suivant un régime végétarien ou végan doivent être plus vigilantes sur leur statut.
Compléments alimentaires naturels
Certains aliments ou ingrédients sont proposés comme sources complémentaires : levure de bière, baies de goji ou encore certains extraits végétaux. Mais leurs apports en zinc restent modestes comparés à ceux des sources animales. Dans la pratique, quand une carence est avérée, ce sont surtout les compléments de zinc isolé qui permettent de corriger rapidement le déficit.
Dosages recommandés de zinc
Quantité quotidienne recommandée
Chez l’adulte, selon le sexe, le poids de référence et la teneur en phytates de l’alimentation, les PRIs du zinc varient entre environ 7,5 et 16,3 mg/jour selon les cas.
Zinc pour les enfants et enceintes
Les besoins augmentent pendant la grossesse et l’allaitement, afin de soutenir la croissance fœtale et la production de lait maternel. Les nourrissons prématurés ou les jeunes enfants en phase de croissance rapide constituent également des groupes sensibles.
Dans ces cas, l’alimentation seule ne suffit pas toujours et un suivi médical est recommandé pour ajuster les apports.
Équilibre alimentaire et apports en zinc
L’absorption ne dépend pas seulement de la quantité ingérée, mais aussi du contexte alimentaire. Un excès de phytates (pain complet, légumineuses non trempées ou non fermentées) peut bloquer l’assimilation, tandis que la présence de protéines animales facilite son passage.
Autrement dit, deux assiettes affichant la même teneur en zinc n’apporteront pas toujours la même quantité réellement disponible pour l’organisme.
Choisir des compléments de zinc de qualité
Types de compléments de zinc
Sur le marché, on retrouve plusieurs formes : sulfate, gluconate, oxyde, picolinate, aspartate… Toutes délivrent du zinc élémentaire, mais pas avec la même tolérance digestive. Le sulfate, par exemple, peut provoquer des nausées, surtout à jeun. Le bisglycinate, bien mieux toléré, est l’un des plus utilisés.
Bisglycinate de zinc : avantages
Le bisglycinate de zinc est une forme chélatée associée à deux molécules de glycine. Elle est souvent mise en avant pour sa bonne absorption et sa tolérance. Son intérêt repose donc surtout sur la pratique : moins de troubles digestifs, meilleure observance.
Utilisation et précautions
Prendre du zinc, ce n’est pas cocher une case sur une liste de compléments. C’est savoir quelle dose, quand la prendre et surtout dans quelles conditions. Bien utilisé, il soutient les fonctions pour lesquelles il est reconnu ; mal utilisé, il peut au contraire créer d’autres déséquilibres.
Comment l’utiliser au quotidien
Dans les situations de carence avérée, les médecins ont parfois recours à des doses assez élevées pour corriger rapidement le déficit. Mais dans la vie courante, la supplémentation tourne plutôt autour de 15 à 30 mg de zinc élémentaire par jour. C’est largement suffisant pour compléter une alimentation imparfaite sans basculer dans l’excès. Comme toujours, ce qui compte n’est pas d’en prendre “beaucoup”, mais juste ce qu’il faut pour retrouver l’équilibre.
L’autre question qui revient souvent, c’est : faut-il le prendre le matin ou le soir ? En pratique, cela change peu. Le plus important est d’éviter de l’avaler en même temps qu’un repas très riche en céréales complètes ou en légumineuses, car les phytates qu’elles contiennent bloquent son absorption. Beaucoup choisissent donc de prendre leur gélule entre les repas, ou avec un encas léger. À jeun, l’absorption est parfois meilleure, mais certaines personnes supportent mal le zinc ainsi (nausées, inconfort gastrique). À chacun d’ajuster selon sa tolérance.
Effets secondaires et précautions
Pris en excès, le zinc n’est pas neutre. Les signes les plus courants sont digestifs : nausées, diarrhées, douleurs abdominales. Rien de dramatique, mais assez désagréable pour décourager une cure. Sur le long terme, des doses trop élevées perturbent le métabolisme du cuivre et, par ricochet, celui du fer. Là encore, la clé, c’est la mesure.
Certains profils doivent être particulièrement attentifs :
- Les femmes enceintes et allaitantes, pour qui les besoins augmentent mais qui ne doivent pas dépasser certaines doses sans suivi médical.
- Les enfants, très sensibles aux excès.
- Les personnes avec une maladie chronique (digestive, hépatique, rénale), chez qui l’équilibre des minéraux est plus fragile.
Dans tous ces cas, un avis médical s’impose avant de démarrer.
- Hemilä H, Chalker E. The effectiveness of high dose zinc acetate lozenges on various common cold symptoms: a meta-analysis.
- Hemilä H. Zinc lozenges and the common cold: a meta-analysis.
- Read SA, Obeid S, Ahlenstiel C, Ahlenstiel G. The role of zinc in antiviral immunity.
- Prasad AS. Discovery of human zinc deficiency: its impact on human health and disease.
- Rink L, Gabriel P. Zinc and the immune system.
- Lansdown ABG, Mirastschijski U, Stubbs N, et al. Zinc in wound healing: theoretical, experimental and clinical aspects..
- Sharquie KE, Noaimi AA, Al-Salih MM. Topical therapy of acne vulgaris using 2% tea lotion in comparison with 5% zinc sulphate solution.