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Quelle créatine choisir ?

Quelle créatine choisir ?

Lorsqu’on plonge dans l’univers des compléments alimentaires dédiés à la performance sportive, la créatine apparaît rapidement comme l’incontournable absolu. Mais voilà, entre toutes les marques et les formes disponibles, choisir la bonne créatine peut vite devenir un casse-tête. Pour ne pas jeter votre argent par la fenêtre, regardons de près ce qui se cache derrière ces petites boîtes aux étiquettes prometteuses.

Les différentes formes de créatine

D’abord, pour ne pas s’y perdre, retenez que toutes les créatines ne se valent pas, mais presque toutes prétendent être meilleures que la forme de référence : la créatine monohydrate. Parmi les nouveautés marketées, on trouve de la créatine hydrochloride (HCl), tamponnée, liquide ou encore en esters. Mais malgré leur emballage sophistiqué, aucune d’entre elles n’a prouvé scientifiquement une supériorité notable par rapport à la classique créatine monohydrate.

Créatine monohydrate

La créatine monohydrate est : simple, fiable, efficace et très étudiée. Cette forme est constituée d’une molécule de créatine liée à une molécule d’eau, d’où le terme « monohydrate ». Elle est disponible en poudre, souvent micronisée (réduite en fines particules pour mieux se dissoudre) ou en gélules.

Avantages de la créatine monohydrate

Le principal atout de la créatine monohydrate, c’est qu’elle est la plus efficace et la plus économique. Concrètement, prendre de la créatine monohydrate permettrait d’augmenter la quantité de créatine présente dans les muscles de 20 à 40 %, en seulement quelques jours, selon une étude publiée par Kreider en 2017 dans le Journal of the International Society of Sports Nutrition (JISSN). L’intérêt ? Plus d’énergie disponible dans les muscles, ce qui se traduirait par une amélioration des performances sportives courtes et intenses comme la musculation, le sprint ou encore le crossfit.

Son efficacité est bien établie par des centaines d’études, ce qui en fait le complément ergogène (qui améliore les performances) le plus étudié et le plus recommandé par les scientifiques dans le domaine de la nutrition sportive. Autre gros point fort : son prix très abordable par rapport aux autres formes, notamment si vous choisissez un gros conditionnement en poudre. La créatine monohydrate est également stable, elle peut donc se conserver longtemps sans perdre de son efficacité, et elle est facilement intégrable à votre routine quotidienne en la mélangeant simplement avec de l’eau ou un jus.

Enfin, sur le plan de la sécurité, la créatine monohydrate est particulièrement bien tolérée. D’après l’étude d’Araújo publiée en 2018 dans Nutrients, chez des personnes en bonne santé, elle ne présenterait aucun risque notable pour la santé rénale lorsque les dosages recommandés (autour de 3 à 5 grammes par jour) sont respectés.

Créatine Creapure®

Parmi les créatines monohydrates, une en particulier fait référence pour sa qualité supérieure : la Creapure®, une marque déposée fabriquée exclusivement en Allemagne par le laboratoire Alzchem. Si vous cherchez le summum en termes de pureté et de sécurité, Creapure® est la référence absolue.

Qualité et pureté de la Creapure®

La différence avec une créatine monohydrate basique ? La pureté. Selon une étude indépendante menée par Moret en 2011, la Creapure® serait garantie à au moins 99,9 % de pureté, avec une absence quasi-totale de contaminants potentiels comme la dicyandiamide (DCD) ou la dihydrotriazine (DHT), deux sous-produits chimiques issus des procédés de fabrication moins rigoureux. En clair, quand vous choisissez Creapure®, vous savez précisément ce que vous mettez dans votre corps : une créatine extrêmement pure, testée en laboratoire, sans additif indésirable.

Autre atout majeur, la Creapure® est régulièrement soumise à des contrôles rigoureux sur la présence éventuelle de métaux lourds ou de substances dopantes. C’est un élément rassurant, notamment pour les athlètes soumis à des contrôles antidopage réguliers ou pour ceux qui souhaitent simplement éviter tout risque inutile.

Comparaison avec d'autres formes

Si l’on compare la Creapure® à d’autres formes de créatine comme la créatine tamponnée (qui prétend être mieux absorbée en modifiant son pH), la créatine hydrochloride (HCl) ou encore la créatine estérifiée, aucune d’elles ne s’est révélée scientifiquement plus efficace que la créatine monohydrate classique. Une revue complète publiée par Rawson et Volek en 2013 confirme que ces autres formes ne surpasseraient pas la créatine monohydrate sur les performances physiques ou l’absorption réelle dans les muscles.

En revanche, ces formes alternatives coûtent souvent beaucoup plus cher que la créatine monohydrate classique, sans bénéfice additionnel prouvé. La Creapure®, même si elle est légèrement plus chère qu’une créatine monohydrate basique, reste donc le choix idéal pour ceux qui veulent une créatine à la fois très pure, sûre et dont l’efficacité est prouvée scientifiquement.

Ainsi, que vous soyez sportif amateur ou confirmé, si vous cherchez une créatine à la fois fiable, performante et sans mauvaise surprise, la créatine monohydrate Creapure® apparaît clairement comme l'option à privilégier. Pas de gadget, juste l'essentiel validé par la science.

Recommandations sur la prise de créatine

Meilleur moment pour prendre de la créatine

Le débat éternel : faut-il consommer la créatine avant ou après son entraînement ? En réalité, le timing exact serait moins déterminant que la régularité de la prise. Cela dit, plusieurs études scientifiques ont tout de même tenté d’y voir plus clair.

Avant l'entraînement

Prendre sa créatine avant l’entraînement peut sembler logique pour certains : l’idée serait de fournir aux muscles l’énergie supplémentaire au moment même où ils en ont le plus besoin. Dans la pratique, si vous prenez 5 grammes de créatine environ une à deux heures avant votre séance, cette dernière atteindrait un pic sanguin maximal durant votre entraînement. Néanmoins, cet effet serait surtout valable durant les premières semaines de supplémentation, lorsque les muscles ne sont pas encore saturés de créatine.

Autrement dit, prendre de la créatine avant l’entraînement ne ferait pas de miracles immédiats, mais pourrait être intéressant pour ceux qui souhaitent instaurer une routine facile à mémoriser, comme intégrer la prise de créatine à leur shaker pré-entraînement.

Après l'entraînement

À l’inverse, consommer votre créatine juste après l’entraînement pourrait présenter des avantages théoriques légèrement supérieurs. Selon une étude menée par Antonio et Ciccone en 2013 dans le Journal of the International Society of Sports Nutrition, une supplémentation en créatine juste après la séance pourrait offrir un léger avantage sur les gains en masse musculaire et en force, comparée à une prise juste avant l’effort. Ce bénéfice serait lié à l’augmentation du flux sanguin musculaire après l’entraînement et à une meilleure absorption de la créatine en combinaison avec les glucides et protéines généralement consommés durant cette fenêtre de récupération.

Mais attention : si vous n’avez pas la possibilité de prendre votre créatine après la séance, ce n’est pas dramatique. Les études montrent que la différence de résultats entre une prise avant ou après l’entraînement serait minime sur le long terme. Le plus important est surtout de maintenir une prise régulière autour de votre entraînement, quelle que soit l’option choisie.

Dosage recommandé

Une fois le timing réglé, reste une question essentielle : quelle quantité de créatine prendre exactement chaque jour ? Et là, les recommandations divergent selon votre niveau de pratique et votre masse corporelle.

Dosage pour débutants

Si vous êtes nouveau dans l’utilisation de la créatine, il existe deux approches courantes. La première méthode, appelée « phase de charge », consiste à prendre environ 20 grammes par jour (fractionnés en quatre prises de 5 grammes chacune) pendant 5 à 7 jours, puis de diminuer ensuite à une dose d’entretien d’environ 3 à 5 grammes par jour. Cette stratégie permettrait aux muscles de se saturer rapidement de créatine, mais pourrait provoquer quelques légers désagréments digestifs chez certains utilisateurs sensibles.

L’autre méthode, plus douce et très populaire, consiste à prendre directement 3 à 5 grammes par jour sans phase de charge. Cette approche conduit à une saturation complète des muscles en créatine en trois à quatre semaines environ, tout en évitant les éventuels troubles digestifs associés à une dose élevée.

Dosage pour utilisateurs avancés

Pour les pratiquants de longue date ou les athlètes de forte corpulence, il pourrait être judicieux d’ajuster légèrement la dose quotidienne. Typiquement, un utilisateur expérimenté pesant plus de 90 kg pourrait monter à 7 à 10 grammes par jour, répartis en plusieurs prises, notamment autour de l’entraînement (par exemple, 5 grammes avant et 5 grammes après). Ce dosage légèrement supérieur permettrait d’assurer une saturation maximale des muscles pour les grands gabarits, sans pour autant gaspiller inutilement la créatine ou risquer des inconforts digestifs liés à une trop grande dose en une fois.

Effets et sécurité de la créatine

Sur le plan des bénéfices comme des inquiétudes, la créatine est l’un des compléments les plus étudiés au monde. Savoir à quoi vous attendre précisément permet de l’utiliser sereinement et efficacement.

Bénéfices de la créatine sur la masse musculaire

Le bénéfice principal de la créatine, autorisé par l’EFSA, est précisément son amélioration des capacités physiques lors d’exercices très intenses de courte durée, obtenu par une consommation journalière de 3 grammes.

Augmentation de l'énergie

Concrètement, une fois stockée dans les muscles, la créatine permettrait une régénération rapide de l’énergie musculaire (appelée ATP), ce qui donnerait à vos muscles la possibilité d’enchaîner des efforts très intenses avec une meilleure résistance à la fatigue. Par exemple, pendant une séance de musculation, vous pourriez être capable de réaliser une ou deux répétitions supplémentaires sur une série lourde, ce qui à terme favoriserait indirectement la prise de muscle en augmentant le volume total d’entraînement.

Rétention d'eau et performance

La créatine entraîne aussi une légère rétention d’eau à l’intérieur des cellules musculaires, particulièrement lors des premières semaines de prise. Cette rétention d’eau initiale se traduirait généralement par une augmentation rapide du poids corporel (1 à 2 kg), mais il s’agirait principalement d’eau intracellulaire, c’est-à-dire à l’intérieur même des muscles, et non pas sous-cutanée (sous la peau). Ce phénomène, appelé « volumisation cellulaire », pourrait d’ailleurs contribuer indirectement à la croissance musculaire, car un muscle bien hydraté serait mieux disposé à récupérer et à se renforcer après les entraînements.

Effets secondaires potentiels

Malgré ces nombreux atouts, la créatine suscite encore certaines craintes et interrogations quant à ses effets secondaires potentiels. Il est essentiel d’être bien informé pour éviter les malentendus.

Préoccupations concernant les reins

L’une des préoccupations les plus courantes concerne la sécurité rénale. Contrairement à ce que beaucoup pensent, la créatine monohydrate, prise aux dosages recommandés (3 à 5 grammes par jour), serait sans danger pour les reins chez les personnes en bonne santé. Une confusion fréquente vient du fait que la prise de créatine peut augmenter légèrement la créatinine sanguine, un marqueur souvent utilisé par les médecins pour surveiller la fonction rénale. Cependant, cette augmentation de créatinine ne serait pas synonyme d’une altération réelle des reins, mais simplement liée à l’apport de créatine.

Toutefois, si vous avez déjà une maladie rénale préexistante, une consultation médicale préalable est fortement recommandée par prudence.

Autres effets indésirables

Parmi les autres effets secondaires potentiels, certaines personnes pourraient ressentir des troubles digestifs mineurs (ballonnements, diarrhées légères) en cas de surdosage ou de prise trop concentrée en une fois. Ce désagrément serait facile à éviter en fractionnant simplement la dose quotidienne en plusieurs petites prises réparties dans la journée.

Enfin, la crainte d’une éventuelle chute de cheveux liée à une hausse de l’hormone DHT a été évoquée dans une étude isolée (van der Merwe, 2009). Néanmoins, à ce jour, aucune autre étude n’a confirmé ce lien, et le phénomène reste donc une hypothèse scientifique non validée.

FAQ sur la créatine

Quelle créatine est la meilleure pour mes besoins ?

Si vous cherchez avant tout l’efficacité prouvée, la sécurité et un prix abordable, la réponse est sans équivoque : la créatine monohydrate, idéalement sous la forme brevetée Creapure®. La créatine monohydrate est le supplément alimentaire sportif le plus étudié au monde, avec des centaines d’études confirmant ses effets positifs sur les performances musculaires. À ce jour, aucune autre forme alternative (HCl, tamponnée, liquide ou estérifiée) n’a prouvé scientifiquement une supériorité nette par rapport à cette référence. La Creapure® présente un avantage supplémentaire en termes de pureté et de contrôle qualité rigoureux, ce qui en fait la meilleure option si vous recherchez une qualité optimale sans mauvaise surprise. Autrement dit, à moins d’avoir des besoins très spécifiques, la créatine monohydrate reste le choix par défaut, sûr et efficace pour tous types de sportifs.

Quelle est la différence entre créatine en poudre et en gélules ?

La créatine en poudre est de loin la forme la plus répandue, la plus économique et la plus facile à doser précisément. En général, la poudre de créatine est simplement diluée dans de l’eau ou un jus, ce qui permet de préparer facilement sa boisson pré ou post entraînement. La poudre, surtout lorsqu’elle est micronisée, se dissout facilement et permet un dosage flexible adapté précisément à vos besoins (par exemple, 3 ou 5 grammes par jour).

À l’inverse, les gélules de créatine sont essentiellement de la poudre encapsulée. Leur intérêt principal est la commodité du transport, mais elles sont souvent plus chères à l’achat pour la même quantité de créatine. De plus, pour atteindre la dose efficace de 3 à 5 grammes, il est généralement nécessaire de prendre plusieurs capsules, ce qui n’est pas forcément pratique.

Pourquoi choisir un complément alimentaire spécifique ?

Choisir un complément alimentaire spécifique comme la créatine monohydrate Creapure®, c’est avant tout une question de sécurité, pureté et efficacité garantie. En effet, tous les suppléments de créatine sur le marché ne sont pas égaux en termes de qualité de fabrication. Certaines marques bas de gamme peuvent contenir des impuretés issues du processus de fabrication, comme des résidus chimiques (dicyandiamide, dihydrotriazine) ou des contaminants potentiellement nocifs (métaux lourds). Opter pour une créatine brevetée et testée comme Creapure® vous assure une pureté maximale (99,9 % garantie) et l’absence quasi-totale de ces substances indésirables.

De plus, un complément alimentaire spécifique bénéficiant d’une certification indépendante ou d’un label de qualité reconnu (comme la Creapure®) rassure sur l’absence de substances dopantes, un avantage important pour les sportifs professionnels ou amateurs soumis à des contrôles réguliers.

Enfin, choisir spécifiquement une marque réputée et transparente sur sa composition, c’est simplement s’assurer que votre supplément contient exactement ce qu’il prétend contenir : une créatine efficace, sans additifs inutiles ou polluants potentiellement dangereux. En clair, choisir un complément spécifique, c’est s’assurer une supplémentation sûre, efficace et sans mauvaise surprise.

Quels sont les résultats attendus avec la supplémentation ?

En prenant correctement de la créatine monohydrate aux doses recommandées (3 à 5 grammes par jour), vous pouvez vous attendre à plusieurs effets bénéfiques clairement établis par la science.

Le bénéfice principal, autorisé officiellement par l’EFSA, est une amélioration des capacités physiques lors d’exercices courts, intenses et successifs. En pratique, cela signifie que vous pourriez ressentir rapidement une augmentation de votre force, de votre puissance et de votre capacité à répéter des efforts intensifs comme les séries de musculation, les sprints ou les circuits de CrossFit.

En termes de résultats physiques, une supplémentation régulière en créatine pourrait favoriser une prise de masse musculaire progressive, grâce à l’augmentation du volume total d’entraînement (vous serez capable de réaliser quelques répétitions supplémentaires lors de vos séries, stimulant davantage vos muscles). La prise de poids observée initialement (environ 1 à 2 kg les premiers jours) correspond principalement à une rétention d’eau intracellulaire bénéfique, améliorant potentiellement la récupération et le développement musculaire à moyen terme.

Sources : 

Antonio, J., & Ciccone, V. (2013). The effects of pre versus post workout supplementation of creatine monohydrate on body composition and strength. Journal of the International Society of Sports Nutrition, 10(1), 36. https://doi.org/10.1186/1550-2783-10-36

Araújo, J. A., & Loureiro, L. M. (2018). Creatine supplementation in renal function and its effects on human health. Nutrients, 10(1), 44. https://doi.org/10.3390/nu10010044

Kreider, R. B., Kalman, D. S., Antonio, J., Ziegenfuss, T. N., Wildman, R., Collins, R., ... & Lopez, H. L. (2017). International Society of Sports Nutrition position stand: safety and efficacy of creatine supplementation in exercise, sport, and medicine. Journal of the International Society of Sports Nutrition, 14(1), 18. https://doi.org/10.1186/s12970-017-0173-z

Moret, S., Prevarin, A., Tubaro, F., & Conte, L. S. (2011). Impurities and contaminants in dietary supplements: creatine supplements and selected plant extracts compared. Food Chemistry, 126(3), 1232-1238. https://doi.org/10.1016/j.foodchem.2010.11.102

Rawson, E. S., & Volek, J. S. (2013). Effects of creatine supplementation and resistance training on muscle strength and weightlifting performance. Journal of Strength and Conditioning Research, 17(4), 822-831. https://doi.org/10.1519/1533-4287(2003)017<0822:EOCSAR>2.0.CO;2

van der Merwe, J., Brooks, N. E., & Myburgh, K. H. (2009). Three weeks of creatine monohydrate supplementation affects dihydrotestosterone to testosterone ratio in college-aged rugby players. Clinical Journal of Sport Medicine, 19(5), 399-404. https://doi.org/10.1097/JSM.0b013e3181b8b52f

EFSA Panel on Dietetic Products, Nutrition and Allergies (NDA). (2012). Scientific Opinion on the substantiation of health claims related to creatine and increase in physical performance during short-term, high intensity, repeated exercise bouts. EFSA Journal, 10(7), 2719. https://doi.org/10.2903/j.efsa.2012.2719

 

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