📚 Une étude de cohorte vaut ce qu’elle vaut : elle n’est pas le plus haut niveau de preuve scientifique car cela se fonde sur la précision avec laquelle les sujets de l’étude sont examinés, et il ne peut pas y avoir de lien de causalité établi. Ici en l’occurrence, il s’agissait de rapports sur une journée, à 6 mois intervalles, checkés par des professionnels de la nutrition 🍽.
En revanche, on a remarqué une corrélation très importante entre le taux de cancer de ces français, et la présence de sucre 🍬 dans l’alimentation.
👉 Et plus précisément, le taux de cancer du sein.
🔍 En effet, chaque critère a été disséqué et étudié avec soin, et plus il y avait de sucre dans leur alimentation, plus ces personnes étaient susceptibles de développer des cancers. Mais alors les sucres seraient-ils mauvais ? 😨
✋ Pas si vite ! Voilà pourquoi il faut se méfier des conclusions des études, même quand elles présentent des données intéressantes. Je ne l’ai pas lu dans le détail total (elle est vraiment très très longue, beaucoup de données oblige) donc je pourrais avoir loupé certaines choses, je t’invite à la prudence vis-à-vis de mes conclusions mais voici ce que l’on peut constater :
1️⃣ Les sucres des fruits ne semblent avoir aucun impact négatif sur les cancers. Parmi toutes les sources de sucres testés, c’est même la seule qui semble être totalement épargnée de cette corrélation. Ouf, vous pouvez continuer à manger vos fruits avec votre shaker de protéines bio 😉 !
Un peu comme l’étude récente qui avait fait grand bruit sur la possible relation entre la consommation de sucres et Alzheimer, mais qui ne remettait pas du tout en question la consommation de fruits, voire l’encourageait pour ses effets neuroprotecteurs, les végétaux 🥦 semblent toujours s’en tirer à bon compte.
Ce qui est en réalité normal quand on y pense, cela fait des milliers, voir des millions d’années que nous mangeons des fruits sucrés, nous avons eu le temps de nous y habituer, et d’évoluer aux côtés des plantes 🌿. Ça n’est peut-être pas les fruits qui sont bons pour nous, mais plutôt nous qui nous sommes adaptés pour en tirer profit au mieux.
2️⃣ Le deuxième point, c’est que je n’ai pas souvenir d’avoir vu que l’activité sportive avait servi comme facteur d’ajustement. Autrement dit, les personnes qui mangeaient ces sucres étaient-elles sportives ?
Ça pourrait sembler anodin, mais le sucre est la réserve énergétique d’excellence du corps. Il est facilement utilisable par tous nos tissus (contrairement aux graisses), et de fait, un sportif qui veut performer a BESOIN de sucre. Certains ont bien essayé de montrer que la diète cétogène pourrait faire aussi bien, force est de constater que ça n’a JAMAIS été démontré dans une étude sérieuse à ma connaissance 😒.
Mais consommer beaucoup de sucre alors qu’on ne fait rien, ça serait comme donner le meilleur PC gaming du monde à ta grand-mère de 80 ans 😱. Non seulement elle ne saurait pas l’utiliser, donc ça serait moins utile pour elle qu’une tablette tactile bon marché, mais si ça se trouve même elle l’abîmerait plus facilement que cette même tablette. Ben oui mamie, on ne nettoie pas l’intérieur du boitier avec de l’eau de javel 🧼 !
J’espère qu’avec cette analogie, tu auras compris que le sucre, oui, mais n’en n’abuse pas, mange le plutôt dans des fruits 🍌🍏🍓, et si tu ne peux pas, concentre sa prise autour de tes séances d’entraînement !
Total and added sugar intakes, sugar types, and cancer risk: results from the prospective NutriNet-Santé cohort (2020)
Ghaïs Guelaïa, alias Geek'n'fit sur les réseaux 🤳