Pendant la grossesse, la vitamine D est surtout connue pour son action sur la fixation du calcium. Toutefois, plusieurs travaux de recherche (7)(2)(3) suggèrent qu’un statut adéquat en vitamine D pourrait également contribuer au bon fonctionnement du placenta, soutiendrait la croissance fœtale, réduirait le risque de prééclampsie, et jouerait un rôle dans le déroulement de l’accouchement. Or, plus d’une femme enceinte sur deux présenterait un déficit en vitamine D.
Comment expliquer un tel constat ? Quand et comment se supplémenter ? Et à quelles doses ? Nous faisons le point, sur la base des données scientifiques disponibles, pour mieux comprendre les enjeux de ce nutriment au cours des neuf mois de grossesse… et au-delà.
- Vitamine D : rappels et rôle pendant la grossesse
- Plus qu’une vitamine pour les os
- Les bienfaits de la vitamine D pendant la grossesse
- Pour le bébé : une influence bien au-delà du squelette
- Les risques d’une carence en vitamine D
- Un déficit courant, souvent ignoré
- Recommandations officielles de dosage et moment de supplémentation
- Sources alimentaires et exposition solaire
- Risques de surconsommation ou de supplémentation excessive
- Supplémentation pendant la grossesse : bénéfices, limites et recommandations
- Supplémentation post-partum et chez le nouveau-né
Vitamine D : rappels et rôle pendant la grossesse
Sous son nom modeste, la vitamine D regroupe en réalité deux formes principales : la Vitamine D₃ (cholécalciférol), produite naturellement par la peau sous l’effet des rayons UVB, et la D₂ (ergocalciférol), présente dans quelques sources végétales. Si la seconde est parfois utilisée dans certains compléments alimentaires, c’est bien la D₃ qui est la plus étudiée, la plus biodisponible, et la plus physiologique pour l’organisme. Elle est également la plus impliquée dans la grossesse.
Dès qu’elle est synthétisée ou ingérée, la vitamine D suit un parcours en deux étapes. Elle est d’abord transformée par le foie en 25-hydroxyvitamine D (ou calcidiol), sa forme de réserve circulante. Ensuite, elle passe par une seconde activation dans les reins, mais aussi dans le placenta chez la femme enceinte, pour devenir 1,25-dihydroxyvitamine D (ou calcitriol), sa forme active. C’est cette dernière qui agit dans le corps, en se fixant à des récepteurs spécifiques présents dans de nombreux tissus.
Plus qu’une vitamine pour les os
Sa fonction la plus connue reste le métabolisme du calcium. Sans elle, l’organisme absorbe mal ce minéral, ce qui entraîne une déminéralisation osseuse. Pendant la grossesse, cette régulation devient cruciale : le fœtus a besoin de calcium pour construire son squelette, et c’est la vitamine D qui permet à la mère d’en absorber davantage, sans puiser dans ses propres os. En fin de grossesse, le taux de calcitriol (forme active de la vitamine D) dans le sang peut ainsi tripler, sans toxicité, alors qu’une telle concentration serait problématique en dehors de la gestation.
Mais son champ d’action ne s’arrête pas à l’os. La vitamine D contribue au fonctionnement normal du système immunitaire, modulerait les réponses inflammatoires (4,7), influencerait la contraction musculaire et la différenciation cellulaire (4).
Autant de processus impliqués dans le bon déroulement de la grossesse : implantation embryonnaire, tolérance immunitaire, formation du placenta, prévention des infections. (7)(1)(3)(12)
Rien d’étonnant, donc, à ce que son déficit ait été associé à de nombreuses complications obstétricales.
Les bienfaits de la vitamine D pendant la grossesse
La vitamine D agirait comme un véritable modulateur de l’équilibre physiologique pendant la grossesse (4)(7)(1)(3). L’une de ses contributions les plus marquantes concerne la prééclampsie, une complication redoutée associant hypertension et dysfonction placentaire en fin de grossesse. Selon la méta-analyse Cochrane la plus récente (30 essais randomisés), une supplémentation en vitamine D permettrait de réduire ce risque de près de moitié (Risque relatif = 0,48) par rapport à un placebo.
Même constat pour le diabète gestationnel, dont la survenue semblerait fortement corrélée au statut en vitamine D qui, toujours selon la revue Cochrane, a observé que le risque chuterait d’environ 49 % chez les femmes supplémentées en vitamine D. Dans ce cas précis, c’est le pancréas qui semble bénéficier d’un soutien : la vitamine D favoriserait la sécrétion d’insuline et améliorerait la sensibilité à cette hormone, deux paramètres importants pour une glycémie stable.
Autres bénéfices suggérés, mais moins étudiés à ce jour : une diminution de l’incidence des infections vaginales, en particulier les vaginoses bactériennes (17), et une baisse du risque d’hémorragie du post-partum (18).
Dans une étude incluse de la revue Cochrane, la supplémentation en vitamine D serait associée à une baisse de 32 % du risque d’hémorragie sévère. À noter qu’aucune augmentation du risque d’effet secondaire grave (hypercalcémie notamment) n’a été observée aux doses utilisées dans les essais, y compris lorsqu’elles atteignaient 4 000 UI par jour.
Pour le bébé : une influence bien au-delà du squelette
Pour l’enfant à naître, les bénéfices commencent tôt et se prolongent bien après la naissance.
Le lien entre vitamine D et poids de naissance est aujourd’hui particulièrement bien établi.
Une mère supplémentée en vitamine D aurait environ 45 % de risque en moins de donner naissance à un nouveau-né de faible poids selon une étude (18). La cause établie par l’étude, serait une meilleure fonction placentaire et un meilleur transfert de calcium vers le fœtus.
Concernant la prématurité, les résultats sont encore hétérogènes. Certaines études (1)(2) (3) observent un effet protecteur, d’autres ne parviennent pas à établir une différence significative.
Les bénéfices se prolongent même après l’accouchement. Plusieurs essais (dont VDAART et COPSAC-2010) ont documenté une potentielle réduction du risque d’asthme infantile et de sifflements respiratoires dans les premières années de vie lorsque la mère était supplémentée en vitamine D à des doses supérieures à celles des recommandations classiques.
Il est aussi question selon une étude (19) d’un risque potentiellement plus faible de développement du troubles du neurodéveloppement, notamment les troubles du spectre autistique et le TDAH.
Enfin, la vitamine D joue aussi un rôle pour le système immunitaire du bébé. Si le fœtus en reçoit assez, cela pourrait l’aider à mieux se défendre à la naissance, avec moins de risques d’infections respiratoires ou d’eczéma. (4)(7)(12)(13)
Les risques d’une carence en vitamine D
Un déficit courant, souvent ignoré
En l’absence de supplémentation, une part importante des femmes enceintes présente des taux trop bas de vitamine D dans le sang.
L’insuffisance est définie par un seuil inférieur à 50 nmol/L (20 ng/mL), la carence sévère est en dessous de 25 nmol/L.
Ces niveaux sont loin d’être rares. Dans certaines régions du monde, y compris en Europe, jusqu’à 75 % des femmes enceintes seraient concernées. Ce déficit est favorisé par plusieurs facteurs : faible exposition au soleil, peau foncée, végétarisme, obésité, saison hivernale.
Répercussions directes sur le bébé
Le fœtus dépend entièrement du statut en Vitamine de la mère pour constituer ses propres réserves de vitamine D. Lorsqu’une carence persiste tout au long de la grossesse, le bébé naît avec des stocks très bas, ce qui le rend plus vulnérable au rachitisme néonatal. Cette maladie, caractérisée par une mauvaise minéralisation osseuse, peut entraîner des déformations squelettiques, des retards de croissance et, dans les formes sévères, des fractures à la naissance.
Mais le déficit ne s’arrête pas là. Il existe également un risque d’hypocalcémie néonatale, autrement dit un taux de calcium trop bas dans le sang du nouveau-né. Ce trouble électrolytique peut provoquer des symptômes sévères, comme des convulsions, une agitation anormale ou une tachycardie. Il s’agit d’une urgence médicale évitable, dont la prévention passe en grande partie par un bon apport en vitamine D pendant la grossesse.
Enfin, plusieurs études montrent que les enfants nés de mères carencées ont, des années plus tard, une densité osseuse plus faible. Ce constat suggère un effet à long terme sur la santé osseuse, avec un terrain plus propice à l’ostéopénie ou aux fractures à l’âge adulte.
Recommandations officielles de dosage et moment de supplémentation
La supplémentation en vitamine D pendant la grossesse fait l’objet de recommandations variables selon les pays. Si le principe général est d’éviter la carence en vitamine D, les pratiques diffèrent, notamment sur le dosage, le moment de la prise de vitamine D et la cible visée. Voici un tableau pour mieux s’y retrouver :
Pays / Organisme |
Recommandation |
France (CNGOF) |
100 000 UI en dose unique vers 28 SA (début du 7ᵉ mois) [11] |
États-Unis / Canada (IOM) |
600 UI/j (15 µg/j) pendant toute la grossesse [5] |
Royaume-Uni (NHS / RCOG) |
400 UI/j (10 µg/j), dès le 1er trimestre pour toutes [9] |
OMS |
Pas de supplémentation systématique ; supplémentation ciblée si besoin [8] |
En France, la pratique la plus répandue reste l’administration d’une ampoule unique de 100 000 UI au 7ᵉ mois, sans dosage préalable.
Ces divergences entre les pays reflètent des visions différentes de la prévention : dose unique versus approche fractionnée, universalisme versus ciblage. En pratique, l’objectif reste identique : éviter une insuffisance, en particulier durant les deux premiers trimestres, période sensible où se joue une grande partie du développement placentaire et embryonnaire.
Sources alimentaires et exposition solaire
Malgré son importance, la vitamine D est peu présente dans l’alimentation courante. Seuls quelques aliments d’origine animale en contiennent naturellement en bonne quantité.
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Les poissons gras comme le saumon, le hareng ou le maquereau. Une portion de 100 g de saumon apporte environ 400 à 600 UI, ce qui couvre à peine les deux tiers des besoins quotidiens recommandés pendant la grossesse [10].
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L’huile de foie de morue ou autres huiles de foie de poisson, bien que rarement consommées seules, peuvent fournir jusqu’à 1000 UI par cuillère à café.
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Le jaune d’œuf, les champignons et quelques produits industriels enrichis en vitamine D (certains laits, margarines, jus de fruits) apportent entre 20 et 100 UI par portion.
Mais dans l’ensemble, il faudrait consommer ces aliments quasi quotidiennement et en grande quantité pour couvrir les apports recommandés.
Le soleil, une source gratuite mais inconstante
En parallèle de l’alimentation, l’organisme peut fabriquer lui-même de la vitamine D sous l’effet des rayons UVB. Cette synthèse cutanée reste, hors supplémentation, la principale source de vitamine D. Elle nécessite toutefois une exposition suffisante :
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10 à 15 minutes, 2 à 3 fois par semaine, bras et visage découverts, entre 10h et 15h, sur peau claire, en période ensoleillée [8].
Le problème, c’est que cette synthèse est extrêmement variable selon la saison, la latitude, l’heure de la journée, la pollution atmosphérique, et même la pigmentation de la peau. En Europe du Nord, entre octobre et mars, le rayonnement UVB est trop faible pour permettre la production de vitamine D dans la peau, même en plein air [8]. Et chez les personnes à peau foncée, la production naturelle est significativement plus lente.
Ajoutons à cela la prudence légitime pendant la grossesse : on recommande généralement d’éviter une exposition solaire prolongée pour ne pas accentuer le masque de grossesse (mélasma). Résultat : les femmes enceintes sont souvent peu exposées, utilisent des crèmes solaires (qui bloquent la synthèse de vitamine D), ou restent davantage en intérieur.
Si l’on met bout à bout les contraintes liées à la synthèse cutanée et la faible densité en vitamine D des aliments courants, il devient évident que l’alimentation seule est rarement suffisante pour atteindre les 600 à 800 UI/j recommandées chez la femme enceinte [8]. Même une alimentation soignée, incluant du poisson plusieurs fois par semaine, ne garantit pas un apport adéquat.
Risques de surconsommation ou de supplémentation excessive
Bien que la vitamine D bénéficie d’un excellent profil de sécurité, un apport excessif prolongé, en particulier via des doses mal encadrées, peut conduire à une hypercalcémie. Ce trouble, provoqué par une absorption excessive du calcium alimentaire sous l’effet de la vitamine D, se manifeste par des symptômes cliniques parfois discrets au départ : nausées, vomissements, fatigue inexpliquée, puis dans les cas plus sévères, polyurie, lithiase rénale ou calcifications vasculaires [10].
Chez la femme enceinte, les cas de surdosage restent rares mais ont été documentés. Le système français de nutrivigilance a rapporté plusieurs cas d’hypercalcémie néonatale dus à une supplémentation maternelle excessive : association d’ampoules prescrites avec des compléments alimentaires auto-administrés, sans vérification des doses cumulées [10]. Le nourrisson naissait alors avec un excès de calcium sanguin, nécessitant une prise en charge médicale immédiate.
La clé est donc d’éviter la multiplication non contrôlée des sources de vitamine D. Beaucoup de femmes enceintes prennent une multivitamine prénatale contenant déjà 400 à 800 UI de vitamine D. Ajouter par-dessus une ampoule, des gouttes ou un complément “bien-être” sans suivi peut faire grimper le total au-delà de 10 000 UI/j, seuil au-delà duquel le risque de toxicité devient réel [10].
L’Endocrine Society considère que des doses jusqu’à 4 000 UI/jour sont sûres pendant la grossesse, mais recommande une surveillance médicale au-delà de ce seuil [5]. Dans les essais cliniques contrôlés, aucune hypercalcémie n’a été rapportée à ces posologies, mais ce sont des conditions très encadrées.
Supplémentation pendant la grossesse : bénéfices, limites et recommandations
Si ces résultats que nous avons cités sont solides, plusieurs éléments expliquent pourquoi la supplémentation n’est pas encore recommandée de façon universelle par l’ensemble des autorités de santé. D’abord, l’efficacité de la vitamine D semble plus nette chez les femmes carencées. Ce qui soulève une question : faut-il supplémenter tout le monde ou cibler uniquement les profils à risque ? Ensuite, les protocoles sont très hétérogènes : certains essais utilisent des doses quotidiennes (de 400 à 4 000 UI/j), d’autres des ampoules mensuelles, certains y associent du calcium, d’autres non. Enfin, certaines autorités comme l’OMS estiment que les preuves d’un bénéfice généralisé restent incomplètes, et préfèrent privilégier une approche par l’alimentation et la prévention ciblée [8].
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Supplémentation post-partum et chez le nouveau-né
Pour prévenir le rachitisme, assurer une bonne minéralisation osseuse, et accompagner la croissance, la supplémentation en Vitamine D est systématique dès les premiers jours de vie .
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Dose recommandée en France : 400 à 800 UI/j jusqu’à 18 mois [10]
La posologie peut varier selon le type d’alimentation : les laits infantiles sont enrichis, mais le lait maternel seul ne suffit pas à couvrir les besoins en vitamine D du nourrisson.
Et si on enrichissait le lait maternel ?
Une stratégie alternative, peu courante mais étudiée : supplémenter la mère à haute dose (6 400 UI/j) pour que son lait couvre les besoins du bébé. Cette approche a montré son efficacité dans une étude américaine [5], mais elle reste marginale en France, où il est plus simple de donner directement les gouttes à l’enfant.
Source :
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Aghajafari, F., Nagulesapillai, T., Ronksley, P. E., Tough, S. C., O'Beirne, M., & Rabi, D. M. (2013). Association between maternal serum 25-hydroxyvitamin D level and pregnancy and neonatal outcomes: Systematic review and meta-analysis of observational studies. BMJ, 346, f1169.
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